Hemingway disait "Paris est une fête", voilà pourquoi ! 

Une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ...
Tous les poètes qui nous donnent des chansons à textes !
Quel bon moment de nostalgie, ce documentaire proposé par Arte ! Merci à ses réalisateurs 


Ajoutée le 10 févr. 2017
http://www.arte.tv/guide/fr/044772-00...

GÉNÉRIQUE

Réalisation :Yves Jeuland
Pays :France
Année :2011

Origine :ARTE F

Un fièvre de liberté !

Barbara, Brel, Aznavour, Ferré, Gréco, Ferrat, les Frères Jacques ou Gainsbourg ont débuté sur ces petites scènes d'avant-garde. En archives, interviews et chansons, ce documentaire nous transporte dans l'effervescence des cabarets de la rive gauche de l'après-guerre.
Dans l’euphorie de l’après-guerre fleurit une flopée de petits cabarets où une jeunesse avide de nouveauté et de liberté s’entasse avec délice pour écouter ses chanteurs préférés. Transformant ses caves et ses arrière-salles en minuscules scènes, Saint-Germain-des-Prés devient le point de ralliement. Une nouvelle génération d’interprètes émerge. Ils ne sont ni apprêtés, comme Juliette Gréco qui se produit en "noir de travail", ni grands, ni beaux, comme Aznavour, qui mettra dix ans à percer. Ils chantent avec leur sensibilité et leurs aspérités des textes poétiques, fantaisistes ou libertaires, et cela plaît. S'ils aiment ces gargotes bohèmes où un public d'avant-garde goûte leurs jeux de mots, beaucoup d'entre eux vont cachetonner rive droite où le public des restaurants est plus guindé. De l'autre côté de la Seine se trouvent aussi les music-halls, comme l'Olympia ou l'Alhambra qui en font rêver plus d'un. "Je ne pensais qu'à ça", confie Serge Lama, qui a fait ses débuts sur la scène lilliputienne de L'Écluse.
"Des p'tits zinzins"
Le Milord l'Arsouille, Le Tabou, L'Écluse, Le Vieux Colombier, L'Échelle de Jacob… : entre 1945 et 1968, plus de deux cents cabarets ouvrent à Paris, à Saint-Germain-des-Prés, puis dans le quartier de la Contrescarpe. Véritable vivier que ces petites scènes de minuit où débuteront Barbara, Brel, Ferré, Mouloudji, les Frères Jacques, Aznavour, Gainsbourg, Ferrat, Boby Lapointe… Sans oublier Brassens qui, s'il ne s'est jamais produit dans les cabarets de la rive gauche, en a été le grand inspirateur. Orchestrant de nombreuses archives (chansons, reportages, entretiens), ce documentaire fait revivre une période effervescente. Tout en se dandinant d'un pied sur l'autre, un Gainsbourg intimidé explique qu'il est "plus facile d'attaquer que d'encaisser". Barbara se défend d'être une auteure-compositrice ou une poétesse : "Je fais juste des p'tits zinzins qui me vont." Une Anne Sylvestre aux yeux de biche s'agace d'une carrière qui met du temps à démarrer. Le film comporte aussi de nombreuses interviews d'artistes comme Juliette Gréco, Jean Rochefort, particulièrement en verve, Charles Aznavour, Pierre Perret, Serge Lama, Paul Tourenne (des Frères Jacques) ou le parolier Henri Gougaud, conseiller sur ce film. Ils témoignent avec chaleur et humour de l'ambiance rive gauche, de la course d'un estaminet à l'autre, des succès des uns, des déboires des autres, de leur béguin ou de leur admiration pour tel artiste. Balayée par la vague yé-yé, la chanson de cette époque entrera en disgrâce dans les années 1960, avant de renaître trente ans plus tard, élevée au rang de mythe par une nouvelle génération nostalgique."




Arte nous propose une série de trois documentaires pour étudier le dossier de la Mafia ..
"L'histoire complexe et occultée de la mafia corse, qui a prospéré à partir de la fin des années 1920 avec la complicité de l'État français. En trois volets, cette série documentaire ausculte les liens scélérats qui ont uni mafieux corses et politiques de tous bords sur trois générations. 
 la Corse au début du XXe s.


"Au début du XXe siècle, la misère jette de nombreux Corses sur les routes de l'exil. Destination : Marseille, son port et ses activités clandestines. L'un d'eux, Simon Sabiani, s'engage en politique au lendemain de la Première Guerre mondiale. En 1929, lors de la campagne pour la mairie de Marseille, il fait appel à deux puissants malfrats, le Corse Paul Carbone et le Sicilien François Spirito, pour assurer son service d'ordre en échange d'emplois municipaux. La première alliance politico-mafieuse de France est scellée. Cinq ans plus tard, un autre clan corse, celui des frères Guerini, tire son épingle du jeu lors des municipales. Écarté du pouvoir à partir de 1934, Sabiani revient en grâce sous le régime de Vichy. Carbone et Spirito lui emboîtent le pas dans la collaboration, alors que les Guerini rallient la Résistance au côté de Gaston Defferre. À la Libération, Étienne Léandri, gigolo et gestapiste corse, fuit en Italie tandis que les frères Guerini prennent le contrôle de Marseille..."
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale :


Aux services de la France (1945-1975)

"Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mafieux et politiques luttent main dans la main contre les communistes. En 1947, la grève des dockers marseillais est brisée par l'action simultanée des Guerini, sollicités par la CIA, de la DST (Direction de la surveillance du territoire) dans le Sud-Est, et de Marcel Francisci et Jo Renucci, autres figures de la pègre, membres du service d'ordre gaulliste. Paris s'appuie par ailleurs sur la diaspora corse pour défendre ses colonies : de nombreux mafieux deviennent agents du SDECE, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Parallèlement, la French Connection déploie sa toile avec la complicité de l'État. Embourbée en Indochine, la France rachète des stocks de pavot en échange du soutien des populations locales et les écoule auprès des trafiquants corses de Saigon. La marchandise, venue également d'Iran, de Turquie ou du Liban, est transformée en héroïne dans les laboratoires français, expédiée vers les États-Unis grâce à aux liens tissés par Étienne Léandri avec la mafia sicilo-américaine, et l'argent est blanchi dans les cercles de jeux. Mais en 1969, l'élection de Georges Pompidou change la donne. Le président, qui collabore avec Nixon dans sa guerre contre la drogue, place ses hommes au SDECE et purge le SAC (service d'action civique), la police parallèle des gaullistes, également infiltrée par le milieu…"

Dernier volet : La République gangrenée (1975-2016)


"Affaiblie par la décolonisation, le démantèlement de la French Connection et la mort de ses grands parrains, la pègre corse se relève en devenant l'un des rouages du "système Elf". Représentée par Robert Feliciaggi et Michel Tomi, qui investissent dans les salles de jeux en Afrique, Jean-Jé Colonna, qui règne sur la Corse-du-Sud, et Richard Casanova, l'un des leaders de la Brise de mer, principal gang de Haute-Corse, la troisième génération de parrains corses noue des liens complexes au sein de la Société d'étude et de développement (SED), qui prendra part, en lien avec Elf, au financement occulte des partis politiques (RPR et PS). Au cœur de cette mécanique : un intermédiaire, l'incontournable Étienne Léandri, proche de Charles Pasqua. Après avoir fait fortune sur le continent noir, les Corsico-Africains reviennent aux sources. Entré en politique, Feliciaggi ambitionne de transformer l'île de Beauté en paradis des mafieux avec l'aide des nationalistes. Mais le rejet du projet de réforme territoriale au référendum de 2003 et l'escalade de violence qui décime malfrats et nationalistes enterrent son rêve. Seul survivant : Michel Tomi, qui gère tranquillement son empire depuis le Gabon, jusqu'à sa mise en examen en juin 2014…"
Emprise invisible

"Ces trois épisodes, aussi denses qu'éclairants, auscultent les liens scélérats qui ont uni mafieux corses et politiques de tous bords sur trois générations. Naviguant entre images d'archives et explications d'historiens, de journalistes, de magistrats et de témoins (la fille de Barthélemy Guerini, le confident d'Étienne Léandri, Loïk Le Floch-Prigent…), ils décortiquent les mécanismes obscurs – services rendus contre impunité – qui ont permis à une organisation criminelle méconnue et pourtant toute-puissante de s'exporter sur tous les continents et d'infiltrer les antichambres du pouvoir.

D'où le constat de l'historien du droit Jacques de Saint Victor :
"Un jour on se réveille et on n'est plus véritablement dans un système démocratique, mais on ne s'en est pas rendu compte."
GÉNÉRIQUE

Réalisation :Christophe Bouquet
Pays :France
Année :2015

Origine :ARTE F
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"Tous les gouvernements mentent"

Un nouveau documentaire vu sur ARTE, qui colle aux derniers mois, les journalistes rendent hommage à "Izzy" Stone, légendaire franc-tireur du journalisme. 


Le combat de certains journalistes indépendants, qui veulent révéler la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ...
L'Amérique face à son problème depuis des années ...

Un documentaire à voir absolument ! 

En hommage à "Izzy" Stone, légendaire franc-tireur du journalisme, ses héritiers américains dressent un état des lieux accablant, et passionnant, des médias de masse aujourd’hui.

Isador Feinstein Stone, alias "I. F." ou "Izzy" Stone (1907-1989) est l’une des figures les plus glorieuses du journalisme américain : farouchement indépendant et engagé à gauche, il a battu en brèche durant des décennies la propagande gouvernementale, dénonçant les abus du maccarthysme comme la ségrégation raciale, la guerre du Viêtnam comme la collusion entre l’industrie et le pouvoir. Au nom de sa devise, "Tous les gouvernements mentent", il défend âprement la liberté et la démocratie promises par la Constitution dans un bulletin hebdomadaire austère et dépourvu de toute publicité. Placé sous son autorité tutélaire, ce documentaire part à la rencontre de ses héritiers dans l’Amérique d’aujourd’hui – engagée au moment du tournage dans une campagne qui n’avait pas encore été couronnée par la victoire de Trump, mais avait déjà vu éliminé le candidat à l’investiture démocrate Bernie Sanders.

La "crème de la crème"


Ils forment la "crème de la crème" du journalisme indépendant de gauche américain et s’appellent Amy Goodman (Democracy now!), Jeremy Scahill et Glenn Greenwald (créateurs du site d’investigation The intercept, dans la foulée des révélations d’Edward Snowden sur la NSA, qu’ils ont contribué à rendre publiques), Matt Taibbi (chroniqueur politique pour Rolling Stone), David Corn (Mother Jones), Cenk Uygur (créateur de l’émission The young Turks)... On suit aussi John Carlos Frey dans l'enquête patiente qu'il mène au Texas, grâce au soutien financier d'une fondation, sur des charniers, vraisemblablement de migrants assassinés, dont les autorités se désintéressent totalement. Tous ont pour armes un métier qu’ils revendiquent avant tout comme un artisanat et un engagement, et la formidable puissance d’Internet, qui leur a permis de s’adresser directement au public sans dépendre de la publicité. Le réalisateur Michael Moore, le philosophe Noam Chomsky, mais aussi Carl Bernstein, célèbre pour avoir révélé, avec Bob Woodward, le scandale du Watergate qui fit tomber Nixon, joignent leurs voix pour dresser un état des lieux à la fois accablant et passionnant du fonctionnement des grands médias aujourd’hui. Des networks télévisés comme ABC et NBC au vénérable New York times, la concentration croissante des titres, la course à l’audience et la confusion des intérêts publics et privés promeuvent une forme de propagande de masse – en particulier, depuis le 11-Septembre et l’invasion américaine de l’Irak, dans les domaines de la défense et de la sécurité. Une très convaincante enquête à charge qui, au-delà de la question américaine, invite à la réflexion tout citoyen soucieux d’être informé de l’état du monde.

GÉNÉRIQUE

Production :Oliver Stone, Jeff Cohen
Producteur/-trice :Oliver Stone, Jeff Cohen, Peter Raymont
Réalisation :Fred Peabody
Pays :Canada
Année :2016

Origine :ARTE

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