Quand on parle New Orleans, on entend une petite musique, dans sa tête, la trompette de « Satchmo » [Louis (Armstrong)].
http://www.bojazz.com/ --- http://bjazz.unblog.fr/
(Do you know what it means to miss) New Orleans. Music by Louis Alter, lyrics by Eddie Delange.
Mais, les éléments ont marqué cette ville en août 2005, le 29 Katrina devient un des pires ouragans vu en Louisiane.
Voici un documentaire émouvant, diffusé sur Arte, qui vous fait constater l'état d'impréparation des responsables en place, et du gouvernement des Etats ! La détresse des populations livrées à leur sort pendant quelques jours, alors que la catastrophe était prévisible. Du mauvais travail effectué par les services chargés de construire les digues, qui ont voulu faire des économies en réduisant la profondeur des piliers, (moins de fer = moins cher) d'où l'incapacité des murs à résister à la puissance des flots ! Criminelle négligence !
"Le 29 août 2005, La Nouvelle-Orléans est dévastée par l'ouragan Katrina. Ce documentaire poignant, riche en témoignages, revient sur ce drame humain et matériel et sur la renaissance qu'a connue la ville depuis. Une résurrection musicale pour ce lieu mythique, foyer de la musique afro-américaine."
Un retour à cette période catastrophique. En mémoire à tous ces morts.
"Katrina est la plus importante catastrophe naturelle de l'histoire récente des États-Unis. Elle a coûté la vie à plus de mille huit cents personnes et causé des dégâts évalués à 150 milliards de dollars. Lors du drame, plus de 80 % du territoire de La Nouvelle-Orléans ont été inondés : les digues censées retenir l'eau présentaient de scandaleuses malfaçons. Pour beaucoup sans fondations, les petites maisons posées sur des madriers ont été balayées comme des fétus de paille. Les témoignages de ceux qui ont survécu, accrochés sur des toits, sont glaçants. Ils ont vu leurs proches se noyer, les cadavres flotter autour d'eux. Deux jours avant la catastrophe, le maire avait exhorté les habitants à fuir. Mais la population pauvre – en majorité noire – ne possédait ni voitures ni possibilités d'hébergement ailleurs, alors que les Blancs plus aisés ont pu se mettre à l'abri. Tant au niveau local que fédéral, les autorités politiques démocrates et républicaines ont largement prouvé leur incurie."Mais la "musique dans la peau" de ces gens a permis à tous de revivre !
"Dix ans après, la ville a retrouvé son dynamisme. Mais la structure de la population change et la gentrification guette les quartiers noirs pauvres. Malgré tout, la musique reste dans l'ADN de La Nouvelle-Orléans : au plus fort de l'inondation, d'aucuns se demandaient si tel musicien ou chanteur était sain et sauf ! De très nombreux clubs fêtent à nouveau tous les styles : jazz, R&B, rock 'n' roll, soul, funk, reggae et rap. Katrina a inspiré nombre de compositions évoquant aussi bien des drames personnels qu’un esprit de révolte collective face à l’incompétence des décideurs politiques. Les musiciens Allen Toussaint, disparu en 2015, Irma Thomas, James Andrews, Ivan Neville, Davis Rogan, Jon Cleary et Big Freedia parlent avec émotion à la fois de la tradition et de ce qui a changé avec Katrina. Quant à l'étoile montante de la scène, Travis "Trumpet Black" Hill (mort à 28 ans au Japon avant la fin du tournage), il a eu droit au traditionnel cortège de funérailles en musique, avec danses et moulinets de parapluies noirs."GÉNÉRIQUE
Réalisation :Vassili Silovic
Pays :Allemagne
Année :2015
Origine :ZDF
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NOuvelle chronique sur un livre lu récemment ayant pour décor la Nouvelle Orleans : CARNAVAL de Ray Celestin, je vous le recommande.
http://onnelitjamaistrop.blogspot.fr/2017/04/carnaval-la-nouvelle-orleans-des-annees.html
Extrait d'un article de mon blog "On ne lit jamais trop" du 29/03/2015
http://onnelitjamaistrop.blogspot.fr/2015/03/salon-du-livre-de-paris-2015.html
Poursuivant ma quête de renseignements auprès de certains éditeurs, me voici partie
Au Diable Vauvert (N 47) afin d'y trouver quelques nouvelles à propos de prochaines traductions et publications des parutions en anglais dePoppy Z. Brite. Voici quelques années, cet éditeur a publié la traduction d'une trilogie de cette auteure, puis un recueil de nouvelles.
A La Nouvelle-Orléans, deux jeunes Rickey et G-man évoluent dans le monde des cuisines, nous les verrons franchir les étapes, parfois parsemées de d'intrigues, de crimes, mais toujours avec la volonté de créer leur propre restaurant. "Alcool", "La Belle Rouge", et "Soul Kitchen", puis dans "Petite cuisine du Diable" un recueil de nouvelles où ces deux jeunes cuistots sont les héros de certaines histoires. Une nouvelle atmosphère dans l'oeuvre de Poppy Z. Brite, qui nous peint le Sud des Etats-Unis, et cette ambiance si particulière qui régnait à La Nouvelle-Orléans, avant Katrina le 29 août 2005.
L'auteure a terminé la dernière ligne de cette série, la veille de la terrible tempête.
D'autres nouvelles, publiées en anglais, non encore traduites en français, mettent en scène ces deux cuisiniers et leurs familles respectives. J'espère, moi aussi aboutir dans mon enquête, et pouvoir donner bientôt une réponse à cette question. Faudra-t-il les lire en V.O ? (Une affaire à suivre au fil des prochains articles)
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Dans mon blog culinaire, "mes carnets de recettes" une page nous emmène en Louisiane pour évoquer un plat traditionnel : le Gumbo ...
http://mescarnetsderecettes.blogspot.fr/2016/04/plats-du-monde-le-gumbo-en-louisiane.html
A très bientôt ...
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